Mehmet Ali Kılıçkaya, Directeur Général de la SA des Services Internationaux de Santé (USHAŞ) attachée au Ministère de la Santé a déclaré que l’objectif du revenu annuel de la Turquie dans le secteur du tourisme médical est de 10 milliards de dollars.
Le Préfet Ersin Yazıcı, le Recteur de l’Université d’Akdeniz Prof. Dr. Özlenen Özkan, le Recteur de l’Université Bilim d’Antalya Prof. Dr. İsmail Yüksek, le Directeur Général de la SA des Services Internationaux de Santé (USHAŞ) du Ministère de la Santé Mehmet Ali Kılıçkaya, le Directeur Provincial de la Santé Opr. Dr. İsmail Başıbüyük, le Vice-secrétaire Général de la Mairie Métropolitaine d’Antalya Mustafa Gürbüz, le Maire de Muratpaşa Ümit Uysal, le Président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie d’Antalya (ATSO) Davut Çetin, le Président de la Fédération de l’Association des Entrepreneurs de la Région Méditerranée Occidentale (BAKSİFED) Abdullah Ergoğan, l’Union des Hôteliers et des Exploiteurs Touristiques de la Région Méditerranée (AKTOB) Erkan Yağcı, le Vice-directeur Provincial de la Culture et du Tourisme İlknur Selçuk Köken, le Président Directeur Général d’ANFAŞ Ali Bıdı et les représentants de divers secteurs ont participés au “Sommet du Tourisme Médical” organisé à Antalya par le quotidien Hürriyet.
Un aperçu sur le secteur, son développement, la qualification des certificats du tourisme médical, le respect des codes de conduite, les problèmes ainsi que les solutions ont été abordées en premier lieu au sommet composé de deux séances. Le sujet de l’emploi et son développement ainsi que ses effets sur l’économie et le secteur du tourisme ont été discutés lors de la deuxième séance.
‘MAINTENANT TOUT LE MONDE VIENT CHEZ NOUS’
Expliquant que les histoires qu’il avait entendu pendant sa jeunesse n’étaient pas très agréables pour la Turquie, le Préfet Ersin Yazıcı “Nous avons grandi avec ces histoires où nos gens allaient en Allemagne, aux Etats Unis ou en Angleterre pour résoudre leurs problèmes de santé. Heureusement qu’il y a l’Université d’Akdeniz, maintenant tout le monde vient chez nous. Nous avons une université connue dans le monde entier, dieu merci que les efforts déployés dans le secteur de la santé depuis 20 ans nous ont amenés à ce point. De quoi parlons-nous maintenant, 700 mille personnes sont venues, mais ce nombre doit augmenter. Ils viendrons, ils seront beaucoup plus nombreux, car en particulier notre Ministère de la Santé, tout le secteur de la santé, les universités et le secteur privé ont dépassés les normes mondiales. Ainsi d’autres aussi viendrons chez nous” a-t-il dit.
LES MAUVAIS EXEMPLES DU PASSÉ
Précisant que les jeunes d’aujourd’hui sont très chanceux, le Préfet Yazıcı à déclaré “Nous avons tous grandi avec des mauvaises histoires sur ce sujet. Nous avons écouté les histoires des politiciens, des artistes ou d’autres opérés, soignés, ayant subit une opération plastique dans tel hôpital en Allemagne, aux Etats Unis, à Houston, à Londres. Nos anciens qui travaillaient en Allemagne lorsqu’ils venaient dans leurs pays qui leur manquait tant, nous disaient qu’ils n’iront pas à l’hôpital ici car il manque tel ou tel, et qu’ils se feront soigner à leur retour en Allemagne. Je ne crois pas quiconque utilise ces mots à nos jeunes aujourd’hui. C’est pour cela que je suis très heureux”.
ÉLOGES À L’UNIVERSITÉ D’AKDENİZ
Déclarant que le niveau auquel le Ministère de la Santé nous a porté continuera a progresser, Yazıcı “Nos universités, surtout les pratiques et bons exemples de l’Université d’Akdeniz continueront de nous porter au sommet. Chers jeunes, vous aller pouvoir raconter de plus belles histoires à vos enfants. Vous allez raconter que vous êtes la jeunesse des années où tout le monde a commencé de venir ici pour se faire soigner, donner la Turquie en exemple et choisir la Turquie pour résoudre ses problèmes de santé. Nous avons confiance en nous, et nous continuerons à en avoir” a-t-il dit.
LA PROVINCE LA PLUS SPÉCIALE DU TOURISME
Exprimant qu’il pourrait parler du chemin parcouru dans le secteur de la santé pendant des heures, Yazıcı a poursuivit :
“Des gens du monde entier viennent en disant une telle opération est réalisée à l’Université d’Akdeniz et continueront à venir. Nous somme la province la plus spéciale pour rendre les services de tourisme et de santé en même temps. Nous sommes la capitale incontestée du tourisme, nous en sommes le leader dans tous les sens. Par conséquent je suis convaincu que la situation sera meilleure et nous atteindrons les chiffres encore plus satisfaisants en combinant les moyens dans la santé et le tourisme.”
UN OBJECTIF DE 10 MILLIARDS PAR AN
Le Directeur Général d’UHSAŞ M. Mehmet Ali Kılıçkaya a précisé que la Turquie a passé un bon test pendant la période du covid par rapport à plusieurs pays grâce à son infrastructure solide de santé et que son système de santé passant les plus dures épreuves contribue également au tourisme médical. Précisant que le tourisme de santé en Turquie a commencé dans les années 2000, Kılıçkaya a déclaré “C’est un secteur qui a augmenté au cours des 10 dernières années et a atteint son sommet en 2019 avec environ 700 mille touristes de santé et un chiffre d’affaires de plus de 1 milliard de dollars. Une baisse de moitié étant observée en 2020 sous l’effet de la pandémie, une très forte récupération est réalisée en 2021 et nous prévoyons que cette augmentation va se poursuivre. La Turquie fait partie des 10 premiers pays au monde avec la qualité de sa main-d’œuvre, sa technologie médicale moderne, sa situation géographique, ses coûts de traitement abordables et sa similitude culturelle avec les pays environnants, ses ressources naturelles et les avantages de son climat. Nous sommes le numéro un dans certaines branches, telles que la chirurgie plastique et la greffe des cheveux. Mais nous avons encore un long chemin à parcourir. La mission d’USHAŞ est d’amener la Turquie à la meilleure place dans le tourisme médical et de porter notre revenu annuel à 10 milliards de dollars.”
UN VOLUME DE 100 MILLIARDS DE DOLLARS
Le Vice-secrétaire Général de la Mairie Métropolitaine d’Antalya, Mustafa Gürbüz, a déclaré que le volume du tourisme médical à l’échelle mondiale est estimé à environ 100 milliards de dollars, et a précisé que “Notre pays est devenu l’un des 10 premiers pays au monde en raison de ses avantages géographiques. Le nombre de visiteurs dans le tourisme médical était de 370,3 mille entre janvier et septembre en 2021, et les revenus étaient de 704,3 millions de dollars jusqu’en septembre. Selon les résultats, les dépenses par personne dans le secteur sont estimées à environ 1900 dollars. Cependant, le chiffre réel incalculable est estimé à environ 10 mille dollars. Les domaines préférés de nos clients venant dans notre pays sont la chirurgie plastique, la greffe de cheveux, la chirurgie cardiaque, l’orthopédie, l’oncologie et le traitement de fertilisation in vitro.
LE TOURISME MÉDICAL NE DOIT ÊTRE BON MARCHÉ
Signalant la façon dont le tourisme médical ne doit pas être fait, le Recteur de l’Université d’Akdeniz Prof. Dr. Özlenen Özkan “Il ne doit pas être fait à bon marché, selon mois le plus grand problème auquel fait face le tourisme médical est d’essayer de le faire bon marché. 3, 4, 5 cliniques étant disponibles 5 ans avant à Antalya, 100 cliniques sont ouvertes aujourd’hui. Par rapport aux chiffres, le service étant de 10 liras avant, il est de 3 liras actuellement. Mais est-ce-que c’est de même pour les coûts dans les services de santé, au contraire. Le service le plus coûteux c’est le service de santé, comme dans le monde entier. Je ne sais pas pourquoi les prix doivent être bas en Turquie. Nous faisons de la publicité en disant que nos prix sont bas et c’est une chose terriblement fausse, une chose très dangereuse. La chose dont on parle en ce moment en Angleterre est très douloureuse : Ne devrions-nous pas envoyer des patients en Turquie ? Pourquoi, car des complications très sérieuses ont commencées. Des régulations sont nécessaires” a-t-il dit.
CERTAINES RÉGLEMENTATIONS POSENT DES OBSTACLES
Précisant que l’Hôpital de l’Université d’Akdeniz est idéal pour le tourisme médical, le Recteur Özkan poursuivit “Nous sommes un hôpital qui est capable de faire du tourisme médical même en période du covid lorsque le tourisme n’était pas bon, et cela uniquement avec nos propres efforts. Cependant concernant USHAŞ, certaines réglementations nous poses des obstacles. Nous l’avons mentionné à quelques reprises et nous avons eu une réunion avec notre Ministre de la Santé récemment. Le point le plus important consiste à ce qu’un environnement convenable soit créé aux médecins afin qu’ils puissent rendre un service de qualité. Nous allons commencer uniquement en changeant la réglementation. Mais nous avons pas pu commencer et pourquoi ? La réglementation nous dit que si une appendicectomie ou le cancer du sein est de mille liras pour le patient turc, se sera trois mille liras pour le patient étranger. La présence d’un tel obstacle n’est nullement logique. Car dans une économie libérale il n’existe pas d’obstacle pour aucun secteur. Nous disons que nous allons vous rendre un service de meilleur qualité, alors pourquoi on nous met cet obstacle de 3 mille liras.”
LES TROIS PLUS GRANDS OBSTACLES
Précisant que le deuxième est qu’on dit que les médecins peuvent faire 10 opérations mais pas 15, le Recteur Özkan “Pourquoi nous rencontrons un tel obstacle? Le troisième et le plus important est que nous ne pouvons pas établir de facture aux agences d’ici. Pourquoi l’agence m’amènerait-elle des patients si je ne peux pas émettre de facture ? Car je suis seulement tenu de soigner les patients. En tant qu’université, je ne peux pas prendre le patient de l’aéroport et l’installer à un hôtel. Cette organisation doit être assurée par une agence. Je ne peux pas faire ma propre publicité et ouvrir un bureau au Kirghizistan ou au Kazakhstan. Tout cela nécessite une agence. Pourquoi l’agence m’apporterait-elle le patient, pour gagner de l’argent, mais si je ne peux pas facturer, pourquoi m’apporterait-elle des patients ? En surmontant ces trois obstacles, je pense qu’Antalya fera un grand pas dans l’économie. C’est une réglementation qui peut être résolue entre le Ministère de la Santé, le Ministère des Finances et Conseil de l’Enseignement Supérieur” a-t-il dit.
LE PRÉSIDENT D’ATSO FAIT UN APPEL À TGA
Exprimant que les problèmes pouvant être facilement résolus dans une heure autour d’une table entre les organismes et les ministères s’aggravent, le Président d’ATSO “On parle d’un si grand secteur qui représente 100 milliards de dollars. La part de la Turquie est d’environ 860 millions – 1 milliard de dollars. Il existe le potentiel d’atteindre les 10 milliards de dollars. Le tourisme médical pourrait représenter à lui seul le quart des recettes touristiques. Nous disposons d’un hôpital universitaire de renommée mondiale mais nous ne sommes incapables de la commercialiser. L’un des piliers les plus importants de cette prestation étant constituée par les agences qui doivent en faire la publicité mais lorsque leur intégration n’est pas assurée, ce pilier manque toujours. Nous devons soutenir les agences intermédiaires. Et pour la publicité, si Antalya assure un soutien de 100 unités, je prie de l’Agence du Développement du Tourisme de Turquie (TGA) qu’elle en laisse les 25 unités à Antalya. Qu’il s’agisse du traitement dentaire, des stations thermales, de la chirurgie plastique ou de la greffe d’organes, qu’ils nous laissent tranquille pour que l’on puisse faire notre propre publicité. Car chaque destination a sa différente publicité a faire. Les destinations doivent au moins dessiner leur propres orientations” a-t-il dit.
SERVICE DE SANTÉ QUI NE PEUT PAS ATTENDRE
İsmail Başıbüyük, Directeur Provincial de la Santé précisant qu’ils reçoivent des plaintes concernant que les services du tourisme médical sont chers, a déclaré qu’ils sont préférés d’autant plus qu’ils fournissent un service de haute qualité et que les délais d’attente sont très courts. Soulignant qu’alors qu’un délai d’attente de 2-3 semaines étant exigée en Europe l’accès à plusieurs médecins est possible par jour ici, Başıbüyük a précisé que la santé du touriste est un point négligé. Déclarant que 25-30 pour cent de la population totale s’adresse aux urgences en Europe, “Environ 9 millions de touristes sont venus cette année à Antalya. Nous devons fournir des services de santé qui ne peuvent pas attendre à 2-2.5 millions de ces touristes. Chaque année, 25-30 % des touristes s’adresseront à nous pour les services de santé qui ne peuvent pas attendre. L’année dernière 850 mille personne ayant reçu un service de santé, 150 mille personnes sont venus dans notre province dans le cadre du tourisme médical” a-t-il dit.
Discours de notre Directeur Génral Mehmet Ali Kılıçkaya au “Sommet du Tourisme Médical d’Antalya” :